De GOJO-LPK à MPH1865 :

une nouvelle aventure professionnelle

Suite à la récente liquidation des laboratoires Prodene Klint, MPH1865 a acquis les formules, les équipements et les chaînes de production de LPK afin d’élargir son offre et de renforcer sa capacité de fabrication de savon. Dans cette même démarche, nous nous sommes entourés d’experts en intégrant certains anciens collaborateurs des laboratoires aux équipes de MPH1865. Parmi eux, nous vous invitons notamment à découvrir le témoignage de Grégory Nunes, qui nous a rejoint en tant que Directeur Industriel Adjoint de la division savon.

Peux-tu nous dire quelques mots sur ton parcours professionnel, notamment chez GOJO-LPK ?

Entretien_Directeur_Industriel_Savon

Mon parcours chez GOJO-LPK a été à la fois progressif et très formateur.

J’ai débuté en tant que régleur, les mains dans la machine, puis j’ai évolué chef d’équipe, où j’ai découvert et appliqué les outils du Lean. Très vite, j’ai compris que la performance passait par des méthodes solides et une vraie implication des équipes.

Ensuite, j’ai pris la responsabilité de la maintenance, puis du site, avant d’en devenir le directeur. Chaque poste m’a permis de mieux comprendre l’outil industriel dans sa globalité. À chaque étape, j’ai structuré les activités avec des indicateurs de performance clairs, que ce soit en production, en maintenance ou en sécurité. J’ai mis en place des démarches comme l’AMDEC, des routines de résolution de problèmes, et d’autres outils Lean, toujours dans une logique d’amélioration continue et d’autonomie des équipes.

C’est un parcours que j’ai construit sur le terrain, avec engagement, rigueur et passion. Ce que j’en retiens, c’est que la progression individuelle est indissociable de la progression collective. Et c’est cette vision que je continue de porter aujourd’hui.

Suite à la fermeture de GOJO-LPK, comment as-tu vécu cette transition chez MPH1865 ?

Ça a été un moment fort, à la fois humainement et professionnellement.

Quand une aventure comme celle de GOJO-LPK s’arrête, ce n’est jamais anodin. Mais j’ai fait le choix de ne pas subir cette transition. J’ai voulu rester acteur, en valorisant tout ce que j’avais construit avec les équipes pendant ces années.

Plutôt que de tourner la page brutalement, j’ai pris ça comme une opportunité de rebondir et de me projeter vers un nouveau projet porteur de sens. Et c’est justement dans ce contexte qu’est né MPH1865. Ce qui m’a tout de suite parlé, c’est la possibilité d’apporter une continuité à ce que j’avais commencé, tout en construisant quelque chose de nouveau, avec des perspectives ambitieuses.

C’était à la fois un nouveau départ… et une suite logique.

Qu’est-ce qui t’as convaincu de rejoindre l’équipe MPH1865 ?

Ce qui m’a convaincu, c’est avant tout le projet industriel ambitieux et concret : repartir d’une feuille blanche pour créer un nouveau site de production, c’est une opportunité rare. C’est le genre de défi qui donne envie de se lever le matin.

Mais ce qui m’a vraiment accroché, c’est la vision portée par l’entreprise : bâtir une organisation performante, oui, mais aussi humaine et durable. J’ai tout de suite senti une volonté sincère de faire les choses bien, en équipe, et dans la durée. C’est exactement le type d’environnement dans lequel j’ai envie de m’investir.

Comment s’est passée ton intégration dans l’entreprise ?

Très naturellement. Dès les premiers jours, j’ai ressenti de la confiance et de l’écoute. On m’a laissé de l’autonomie, tout en étant présent pour partager la vision et les objectifs.

L’ambiance est dynamique et constructive, avec des équipes engagées, qui ont envie d’avancer. Il y a une vraie ouverture au changement, à la co-construction, et ça crée un cadre très motivant. On sent qu’on peut proposer, expérimenter, faire bouger les lignes. Et ça, c’est précieux.

Quelles compétences ou expériences apportes-tu à ton nouveau rôle ?

Je viens avec une vision à 360° du fonctionnement d’un site industriel, construite progressivement au fil de mon parcours. J’ai commencé sur le terrain, puis j’ai évolué jusqu’à la direction de site, ce qui me permet aujourd’hui de comprendre à la fois les enjeux opérationnels, humains et stratégiques.

Je m’appuie aussi sur des compétences solides en Lean, en gestion de production, en maintenance, et en conduite du changement. Et surtout, j’ai à cœur de structurer les choses avec méthode, de faire monter les équipes en compétences, et de créer une dynamique collective autour de la performance durable.

Et aujourd’hui, qu’est-ce qui te motive au quotidien dans cette nouvelle aventure ?

Ce qui me motive, c’est de construire du concret, avec du sens.

Monter une usine, mettre en place les bons outils, bâtir une culture d’entreprise solide… c’est un vrai projet de fond, et j’adore ça.

Mais ce qui me tient particulièrement à cœur, c’est la dimension humaine. Transmettre, faire grandir les équipes, créer un collectif fort et aligné, c’est ce qui donne de la valeur à tout ce qu’on construit. J’ai toujours cru qu’“une connaissance ne vaut que si elle est partagée”, et c’est cette conviction qui guide ma manière de manager et d’accompagner les équipes.

Je veux qu’on avance ensemble, avec fierté, et qu’un jour on puisse se retourner et se dire : “on l’a fait, et on l’a fait ensemble.”

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